mercredi 22 septembre 2010

Discours

« Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, mes chers amis, vous tous, et toi, Kurt, mon salaud : aujourd'hui est un grand jour pour moi.

Vous savez, au début je n'y croyais pas. Je me disais que c'était impossible, irréalisable. J'avais tort.
Je n'ai jamais abandonné pourtant. J'étais sans espoir, je n'avais plus foi en rien, mais je n'ai pas abandonné. Jusqu'au bout j'ai tenu, j'ai ignoré mon cœur qui me disait de laisser tomber. Mon cœur, c'était plus moi, c'était un traître qui me minait de l'intérieur. Je l'ai pas écouté, j'ai préféré suivre ma volonté.
Et aujourd'hui je suis là, devant vous, je vous parle et je n'y crois toujours pas. Je ne suis toujours pas complètement revenu de ces terres désolées où il n'y avait plus aucun espoir.
J'imagine qu'il faut que j'en remercie quelques uns qui m'auront permis d'arriver jusque là, qui m'auront permis de ne pas abandonner lorsque tout était noir. Je ne sais par où commencer, vous m'avez tous tant apporté, et je n'aurais pas assez d'une vie pour vous témoigner ma reconnaissance éternelle.

vendredi 17 septembre 2010

Post equitem sedet atra cura.

Inauguration de ce thème fantastiquement noir.
Au départ j'y avais mis un fond de loutre du Sud en pleine activité estivale ; mais c'était plus lourd à charger, et surtout ça reflétait moins la noirceur de la vie qui est triste : une loutre, on ne le dira jamais assez, c'est la vie dans sa pleine et entière expression, c'est un animal porteur d'espérance qui a traversé les âges et qui toujours de sa lumière a baigné les hommes. Mais là non, fallait quelque chose de conceptuellement noir. Partant du principe qu'on allait appuyer le concept jusqu'au bout de lui-même, il fallait indéniablement du noir non plus conceptuel mais concret.

vendredi 3 septembre 2010

L'Article sans fin, ou Épopée champêtre

Vous trouvez pas ça marrant, vous, que le type qui ait écrit L’Histoire sans fin se nomme précisément Michael Ende ?

Avertissement préalable autant qu'indispensable : une large partie de cet article n'est qu'un amas de lettres assez remarquablement ignoble. Je vous suggère donc amicalement de vous rendre immédiatement à la deuxième partie, que vous saurez repérer dans les environs des deux tiers de la page.
Afin de vous rendre la tâche plus aisée, un signal visuel accrocheur a été judicieusement placé, il se présentera lui-même à vous lorsque vous serez à proximité : ce signal indique le point de départ de la seconde partie de l'Article (offrons-lui une majuscule) dont l'intérêt, qui jusqu'à ladite partie était fluctuant et nébuleux, s'autorise une virée discrète vers le potentiellement vérifiable.
Un dernier rappel : le jeu n'en vaut pas la chandelle. Si par aventure vous en veniez à cliquer sur le lien qui vous amènerait vers l'Article tout entier, résistez, résistez à cette insidieuse voix qui vous susurre : « lis donc la suite… ». Accrochez-vous à ce signal visuel comme un nageur à une bouée de sauvetage (en pleine tempête, ça va de soi). Ce préambule n'est pas à prendre à la légère, et vous seriez bien inconscient d'ignorer cette mise en garde. Faites-moi confiance…