mardi 30 mars 2010

Chroniques oubliées (2)

Au cœur d’une cave obscure, dans les tréfonds oubliés de la ville, il s’éveilla.
Seuls les rats purent entendre un murmure glacial s'échapper des profondeurs :
« Mille ans, c'est vraiment long… Et pourquoi mille ans, hein ? Saloperie de prophétie ! Putain de devin ! J'ai faim. »

lundi 29 mars 2010

Terry Pratchett mon amour

Le parallèle avec Marguerite Duras et la bombe A s'arrête ici. Désolé pour les fans de physique nucléaire. Pour les fans de littérature, rassurez-vous, il y en a dans la suite.


Terry Pratchett… Aaaaahhhhh, Terry Pratchett…

La première fois qu'on m'a mis un de ses bouquins entre les mains, j'avais quelque chose comme douze ans. On m'a dit « tiens, lis ça, c'est bien ». Et ce fut bien : un cri d'amour immédiat, profond et sincère (sans rire)(je suis toujours sérieux t'façons). Et depuis, j'ai pas lâché ses livres. J'ai parfois fait de longues pauses, mais à chaque fois que j'y suis revenu, la magie a débarqué avec la lecture. Ce bouquin que j'ai lu, c'était La huitième couleur, premier d'une longue série de volumes. Ce qu'il faut dire, quand même, c'est que la série en question se nomme Les annales du Disque-monde. Et ça, c'est important. Parce que le Disque-monde, c'est là où tout commence.

samedi 27 mars 2010

Je vous aime

Vraiment. Si.

jeudi 25 mars 2010

Chroniques oubliées (1)

Voilà, comme il est actuellement 9h21 et que hier c'était la Sainte Louise, j'ai décidé d'écrire une histoire à la cohérence douteuse, dont je publierai des petits bouts de temps en temps (pour cause de faille temporelle fortuite, cet article sera publié plus tard que ce que l'on pourrait croire, il ne sera donc pas 9h21, et nous ne serons pas au lendemain de la Sainte Louise mais de la Sainte Casserole, voire de la Saint Tapis si on a de la chance (comme Bernard (pardon, scusez-moi (mais quand même, la mise en abyme des parenthèses est un procédé stylistique qui devrait être utilisé plus souvent (surtout si on tient à perdre son lecteur))))). Le style désagréable de l'écriture compensera largement l'intrigue, bancale, qui vous amènera au devant de personnages inintéressants. Vous voyagerez avec eux au travers de paysages d'une affligeante banalité, traversant des contrées désertiques autant que des contrées encore plus désertiques. C'est pourquoi c'est tellement bien que vous pouvez le lire sans aucun risque d'apprécier. D'ailleurs, parce que c'est original et audacieux, je vais commencer à partir de la première partie.

mercredi 24 mars 2010

Dépression calme

Je ne voulais pas.

Non, je ne voulais pas faire un article comme ça, vraiment. Mais une fois lancé, comment l'arrêter ? Qui le peut ? Pas moi en tout cas.

J'ai commencé à écrire, je voulais faire quelque chose de drôle à nouveau, comme d'habitude. Je voulais que les gens soient heureux en lisant, qu'ils rient, qu'ils oublient un instant à quel point la vie, c'est moche. Je voulais leur offrir cette chance de s'évader dans un autre monde.

Mais je n'ai pas pu. D'autre mots sont sortis, des mots qui venaient de plus loin. Des mots plus puissants que tout le reste, qui traduisaient la souffrance et la peine. Ils sont tombés sur le papier et je n'ai pas pu les en empêcher.

samedi 20 mars 2010

Un dernier souffle de vie (article joyeux)

Aujourd'hui, nous allons parler de la seule chose dont on ne doit prononcer le nom qu'en prenant des pincettes à sucre et en marchant sur la pointe des pieds avec des chaussons rembourrés : LA MORT ! HA HA HA ! (rire de défi dans le plus pur style « viens m'chercher si tu l'oses ») (tous en espérant bien entendu qu'il ne mettra pas à profit cette occasion pour faire des heures supplémentaires) (oui, la Mort est masculin ; ceux qui dorment au fond, vous me ferez cent lignes en hébreu). Ceci étant dit, vous êtes prévenus.

jeudi 18 mars 2010

J'ai rêvé d'une dryade...

… elle était bleue à pois roses.

Il fallait que ça arrive, un jour ou l'autre, alors autant que ce soit maintenant. À force de s'autoriser trop de liberté, on finit par faire n'importe quoi. Et puis bon, faut bien un article qui justifie la classification de ce blog dans « Vie perso/Journal intime ».
Dans le cas présent, il s'agit de parler d'amour. Celui avec les fleurs bleues qui sentent bon. Mais si, vous vous souvenez ? Celui des baisers sur fond de coucher de soleil flamboyant. Celui des nuits de pleine lune où l'on se promène main dans la main sur le plage. Celui qui vient un jour frapper à votre porte et s'invite dans votre vie. En général, c'est aussi celui qui a sa platée de potes derrière lui, qui débarquent peu après avec des packs de bière et foutent le bordel chez vous pendant une certaine durée, voire une durée certaine.

lundi 15 mars 2010

dimanche 14 mars 2010

Et si on écrivait un truc avec de la substance à l'intérieur de dedans ? (feat. Nodame Cantabile)

Pour changer.

Oui, parce que les articles de dix lignes qui ne veulent rien dire et font planer leur vide littéraire au-dessus d'un océan d'inepties, ça va un moment. Et comme je vous aime, je ne veux pas vous infliger la terrible souffrance de subir à nouveau cette pénible lecture.

C'est pourquoi, aujourd'hui et seulement aujourd'hui (occasion à saisir !) (bon état !) (dix kopecks ! et encore, j'me tranche la gorge !) (en fait, c'est faux : pas seulement aujourd'hui ; mais c'était tellement joli avec « seulement » que j'ai pas pu me résoudre à l'enlever) (normalement, à partir de cette parenthèse, vous devriez avoir perdu le fil de la phrase principale) (si ce n'est pas le cas, vous avez gagné un voyage au Guatémala pour 4 personnes et un lama), je vais ajouter du concret dans mon moteur.

vendredi 12 mars 2010

Parce qu'il faut toujours qu'il y en ait un pour dire « Et si on allait prendre un verre avec Patrick Bruel ? ».

Aaaaaah, le deuxième article !
Qu'il est émouvant, ce deuxième article !
(Pour ceux qui se posent la question : non, je le vous la ferai pas à chaque nouveau post. 167 fois grand maximum.)

samedi 6 mars 2010

Antithèse métaphysique d'un univers abstrait dans sa lumineuse déchéance. Avec des pommes.

C'est émouvant =')

C'est toujours émouvant, un premier article.
(Presque autant qu'une loutre.)

(Avant de commencer, une chose : le smiley, là, c'est un monsieur qui sourit avec une larme au coin de l'œil. Larme émotionnelle, donc. Mais il sourit, il est donc heureux. À ne pas confondre avec, par exemple, ce smiley : « ='( » ( je sais, ça fait beaucoup de ponctuation à la fois ; je me soigne). Lui aussi possède cette larmiche au coin de l'oeil, mais vous noterez que sa bouche, toujours soigneusement dessinée, passe subitement de cavexe à convaque. Ou l'inverse. Ce qui signifie que ce monsieur là ne sourit pas, il est donc malheureux. Voilà, maintenant vous savez que les smileys qui sourient sont heureux, larmiche ou pas larmiche.)