dimanche 25 avril 2010

L'art de l'inutile

« C'était un virtuose de l'inutile, un maître du superflu. Sans lui nous ne serions que des hommes. » Confucius


L'art de l'inutile, première.

vendredi 23 avril 2010

Une journée ordinaire

Cet article vous est proposé par :
- Ferrero
- La barbe de Karl Marx
- Le troisième tiret

jeudi 22 avril 2010

Faute d'inspiration...

… (…).
… on parle d'inspiration.
(Deux intros, comme ça vous avez le choix. Vous êtes en présence d'un prototype d'article interactif révolutionnaire.)


En ce moment-même, ce qui me sert de boîte crânienne se trouve être le siège de deux événements conjoints et pourtant incompatibles : j'ai très envie d'écrire quelque chose (« j'ai une envie d'écrire comme t'as une envie de cigarette », dixit le sublime poète Grand Corps Malade que tous devraient vénérer pour les infinies qualités littéraires et musicales de ses magnifiques chansons) (blague à part, j'aime beaucoup ce monsieur), mais je n'ai strictement aucune inspiration.

lundi 19 avril 2010

Interlude musical

Pause.

Nourrissons-nous de musique, enivrons-nous de mélodies. Enivrons-nous très fort. Après Nodame Cantabile et Terry Pratchett, voici donc une troisième Merveille du monde connu : les Variations Goldberg. À titre d'indication, sachez donc que ce qui va suivre parle de musique, de musiciens et de compositeurs (sans doute vous en étiez-vous doutés, mais je préfère quand même dire que, enfin, histoire de, voilà quoi, vous voyez le principe, non parce ce que, bref, passons à la suite, donc) (après les parenthèses en folie, voici venir le tour des virgules ; vous devriez redouter le moment où l'on en arrivera aux guillemets, ce sera passablement terrifiant).

samedi 17 avril 2010

Tribulations d'un esprit tourmenté

N'empêche : avec un titre pareil, vous-êtes prévenus, hein ? Bon, très bien, tant mieux.

Comme l'indique ledit titre en question susnommé dont nous parlions à l'instant (cf. plus haut), je vais vous narrer les fabuleuses et passionnantes aventure de Bob, alias l'esprit torturé qui voulait devenir un chat avec un chapeau de paille. Presque, à un Ouzbek près.

dimanche 11 avril 2010

Article provisoire

« Fais attention ! Parce que des fois, le temporaire, ça dure longtemps… »
Le dernier à ne pas révéler la non-origine cette citation gagnera une cacahuète flambée à l'armagnac.

En guise d'avertissement préalable, je tiens à vous préciser que les gens qui parlent avec des parenthèses m'ont toujours fait flipper, moi aussi. Un peu comme ceux qui vous collent des italiques en pleine discussion. Des gens à éviter quand on a un minimum de bon sens : faut pas être très net pour parler en italiques ou en mettant des parenthèses.

lundi 5 avril 2010

Colorifération inhabituelle

Aujourd'hui j'ai décidé d'écrire un article en couleurs.
Cet article expliquera en détail pourquoi j'ai décidé d'écrire un article en couleurs. C'est d'une logique imparable, vous pouvez vérifier.
Sans plus tarder, entrons dans le vif du sujet (mais avec délicatesse, il est fragile).


Pourquoi écrire un article en couleurs ?


1) C'est plus joyeux. Non mais vraiment, juré, je vous assure, garanti. Confucius disait d'ailleurs, non sans raison : « le monochrome est le tombeau de l'espérance ». Un panaché multicolore ajoutera donc une touche de gaité à ces tristes pages. Après avoir parcouru des textes mélancoliques écrits blancs sur noir, après vous être démenés pour ne pas vous laisser aller à la tristesse malsaine de ces sombres pages, vous apercevrez une lueur d'espoir : un arc-en-ciel. Votre cœur bondira de joie, et vous vous sentirez revivre.

Maintenant, exercice : réfutons cette première thèse (ce doit être ce qu'on appelle une antithèse). Oui, sinon ça ne serait pas marrant. Pour ce faire, il suffit de souligner un argument d'autorité, imparable. Un argument qui mettra à l'amende tous les autres, le genre d'argument qui impose derrière lui un silence admiratif et respectueux. Sa simplicité n'a d'égale que sa redoutable efficacité. Avant lui, rien ne peut avoir été dit d'important ; après lui, rien ne pourra plus être dit. Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Hermaphrodites, Androgynes, Autres, cet argument le voici :
« Les variations monochromes, quand même, c'est classe. »

Maintenant que cette thèse a été réfutée en bonne et due forme, passons à la troisième partie, vulgairement nommée « synthèse ». Toujours vulgairement (bordel de merde), résumons cette synthèse à : « l'un n'empêche pas l'autre ». En effet : d'une part un article en couleurs ne remettra pas en cause les fondements monochromatiques du blog tout entier,  d'autre part le caractère monochromatique du blog n'empêche pas un article en couleurs d'être plus joyeux.



2) En ce moment même, je regarde défiler des arbres. Croyez-le ou non, c'est une excellente raison.
Et même, en retravaillant l'article, je regarde défiler la nuit. Croyez-le ou non, c'est une raison encore plus excellente.



3) On peut également chercher du côté des inspirations personnelles de l'auteur. Vous l'aurez peut-être remarqué, mais cet article fait étrangement écho au précédent, dans lequel on retrouve la lutte de la mémoire contre l'oubli, des couleurs contre l'obscurité. D'un point de vue psychologique, on peut en déduire que l'auteur est actuellement à la recherche d'une coloration dans sa vie trop grise. Cette conclusion d'une effarante simplicité trouve sans doute un certain fondement dans son concept, mais il est inutile de pousser plus loin cette hypothèse. On s'égarerait, ce n'est pas le but.


4) Quand les lettres sont colorées, il est évident que le texte vous saute aux yeux (au sens figuré, j'entends ; c'est pas comme s'il allait sortir de l'écran pour… 'fin bon, voilà). L'œil est immédiatement attiré vers ce qui est écrit (encore une fois, c'est du sens figuré, à moins que vous colliez votre œil sur l'écran à chaque fois que… enfin bref). Du coup, ça met le texte en valeur, c'est plus mieux bien. D'abord, la couleur attire l'attention, puis on peut ensuite s'intéresser aux mots eux-mêmes. C'est un peu du même style que les affiches publicitaires en fait, sauf que là on essaie de mettre du contenu intéressant.

4)(corollaire) Logiquement, un article en couleurs se verra beaucoup mieux sur cette page, dans la mesure où les autres sont en noir et blanc. Au sein d'un univers monochromatique si harmonieusement conçu, cet article fera tache. Ce qui signifie qu'à chaque fois que le visiteur malheureux fera un mouvement rapide de défilement, il sera assailli par ce billet, qu'il le veuille ou non. La gêne s'installera alors chez le lecteur pris au piège, et pourtant il ne pourra rien faire. Rien. La fourberie d'une telle publication ne peut être que mise au compte de mon esprit pervers. Vous n'y échapperez pas.


5) La personnalité de l'article. Eh oui, vous ne le saviez peut-être pas, mais chaque article à sa propre personnalité, son indépendance, sa manière d'être. Parfois, je dois me battre plusieurs jours pour qu'ils acceptent de figurer sur les pages du blog. Certains sont vachement durs en affaires, réclament un titre recherché, des lignes supplémentaires… D'autres, au contraire, acceptent sur le champ de rendre service et de s'intégrer docilement à la page. Tous les caractères y sont : des orgueilleux aux affables, en passant par les compatissants et les émotifs, chaque article est une aventure à lui tout seul.
Celui-ci est anticonformiste. Je vous l'avais dit : on trouve de tout. De ce fait et malgré toutes mes tentatives, je n'ai pas réussi à le convaincre de faire comme tout le monde : blanc sur noir. Après d'âpres négociations, il a cédé sur l'introduction, mais pas sur les points explicatifs. Aussi me suis-je vu forcé de vous présenter un article qui « ne fait pas comme les bêlants » (ce sont ses propres termes) : en couleurs.


6) Message du CDCU (Comité de Défense de la Couleur Unique) :
« Nous piratons ce sixième point pour faire enfin entendre notre voix, qui a trop longtemps été étouffée. Nous défendrons jusqu'au bout la raison du monochrome face à l'hérésie délétère du changement de couleur. Nous nous battrons pour que résiste le bleu face à l'invasion malsaine des hordes multicolores qui menacent notre intégrité. Ensemble, nous chasserons hors de ce blog toute variation de couleur afin que soit conservée la dignité et la toute-puissance du bleu. Nous ne nous laisserons pas faire ! Et pour prouver que nous pouvons déjà agir, nous changerons de force la couleur de ce sixième point. Vive le bleu ! »

Ajout de dernière minute du CDCU (Comité de Défense de la Couleur Unique) :
« Un membre du détesté Comité Multicolore vient de nous faire remarquer que nous nous étions “bien faits baiser”. D'après ses dires, la couleur bleue du sixième point était prévue avant-même que nous intervenions. Cela signifierait donc que notre démonstration de force a été inutile. Toutefois, cette légère erreur d'appréciation de notre part n'était qu'une ruse, car nous avions déjà envisagé ce détail, nous avions tout compris. Cela ne remet donc pas en cause nos convictions profondes, ni notre volonté : nous vaincrons ! »

P.S. : Je tiens à signaler que, si cette intervention du CDCU est la première que vous pouvez observer, ce n'est pas pour autant leur première tentative de prise de contrôle. Jusque là, ils n'ont fait que transformer avec acharnement tous les liens que je publiais en bleu, et, trouvant ça plutôt marrant, je les ai laissés faire. Mais soyez certains que si leur action en vient à prendre des proportions, je mettrai en place des mesures drastiques. Toutefois j'en doute. Il faudrait qu'ils comprennent en premier lieu que changer du bleu en bleu est inutile. Cela prendra du temps, mais je reste vigilant. En attendant je les trouve rigolos.

(Ceci était un message plus ou moins subliminal mettant en garde contre le fait que « l'extrémisme, le racisme et tout ce bordel, c'est mal », parce qu'il faut parfois faire de l'humanisme dégoulinant, c'est important.


7) Il y a sept couleurs dans l'arc-en-ciel, j'avais donc besoin de sept raisons. Ceci est logiquement la raison de l'existence de cette raison, qui n'existe d'ailleurs que pour cette raison. J'ai raison, n'est-ce pas ? Seule la raison me pousse a développer ce septième point qui paraît pourtant en tous points raisonnable. Un point que je tenais à souligner, non sans raison : derrière l'apparente déraison qui domine cette septième raison se cache un raisonnement raisonnablement raisonné, même si la raison peut penser (à tort mais pas à raison) que la déraison a eu raison de cette raison. Attention, je ne critique pas la raison (pure ou pas), je souligne simplement qu'elle peut paradoxalement mener avec déraison un raisonnement qui sans la raison serait raisonnable.
Il y a une logique, je vous le certifie.

dimanche 4 avril 2010

Mémoires

Huit jours.
Il les a presque tous oubliés.
En lui survient une vie…