samedi 2 octobre 2010

L'Homme au nom improbable

Dvořák, en fait d'improbabilité. Antonín Leopold Dvořák (je sais, c'est dur pour tout le monde).
Toujours est-il que son nom à l'orthographe passablement terrifiante pour nos claviers de braves extrêmes-occidentaux n'est pas la seule raison qui m'a poussé à l'inclure dans le coin. Il s'agit surtout de ce que ce brave homme a décidé de faire de sa vie : noircir des partitions.

Mais au fait, vous étiez au courant que cet article porterait sur un truc genre œuvre musicale ? Dorénavant, vous l'êtes très certainement. Si la musique, a fortiori classique (ergotage : romantique), vous porte sur les nerfs, ou vous indiffère simplement, vous pouvez en toute quiétude quitter la salle sans crainte de vous voir abattu dans le dos par la flèche de mon courroux dévastateur.

Très bien, très bien. Maintenant que nous sommes entres nous, fins amateurs de culture élitiste, nous allons enfin pouvoir discuter convenablement (« hu hu », ajouta-t-il le petit doigt levé et le balai bien en place au fond du).

Là, en fait, ce qui se passe est très important.
C'est très important.
Simplement parce que l'Homme en question a composé un quintette pour piano (ergotage : deux), et que ce quintette est probablement l'une des choses les plus magnifiques que le monde ait connu (en partant du principe que le monde est quand même vachement au courant de tout le bordel qui se crée continuellement en lui).
Malheureusement, ou heureusement vous êtes seul juge, pour vous, je ne sais pas grand chose ni sur Dvořák ni sur ce quintette ; enfin… pas plus que ce que vous pourriez trouver en deux clics sur wikiwiki. Il n'y a donc pas grand intérêt à ce que je déblatère des sottises à ce propos. Le morceau se suffit à lui-même, tfaçons.
Ici, il est joué par le Juilliard Quartet, accompagné du pianiste Rudolf Firkusny.

Et bien que je déteste cordialement ce mot, précisément (et même seulement) lorsqu'on l'utilise de cette façon et dans ce genre de contexte : « Enjoy ! »


Concrètement :

Quintette pour piano et cordes #2 en La, Op. 81, B 155


1. Allegro, Ma Non Tanto


2. Dumka


3. Scherzo: Molto Vivace


4. Finale: Allegro

2 commentaires:

  1. Magnificence, musique, et m'est fort agréable.

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  2. Heureux que ça ait pu faire la joie d'au moins un Anonyme.

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