samedi 12 juin 2010

Pouf pouf

C'était un jour d'orage point
Le décor est planté, place nette est faite. On s'attelle à la tâche, la fleur à la plume et le fusil à la cave, le cœur gai et l'âme légère (alternativement parlant : le cœur à la baïonnette et la fleur en charentaises, quoique l'aspect guerrier puisse en rebuter plus d'une et d'un).

Ça a débuté comme ça.
*Admirons la phrase quelques minutes, recueillis dans un silence tout respectueux.*
Disons qu'il est arrivé là :
« Je suis Pouf, deux fois. »
Au début, l'autre était perplexe.
« Pouf comment ?
- Pouf deux fois, Pouf pouf, quoi.
- Ah mais c'est vous le…
- Oui. »
Rapidement, l'autre fut frappé de surprise.
« Vous êtes le vrai, alors ? s'étrangla-t-il.
- C'est moi.
- Mais ! Gosh de Gosh de Mondieumondieu : ARGH ! s'infarctussa finalement l'autre de stupeur effarouchée.
- Eh oui… »
L'autre ne savait plus où mettre ses pieds velus. Le vrai, l'unique, le sublime Pouf pouf était en face de lui, là, en ce moment. Que faire ? Que dire ? Il lui fallait un trait d'esprit, tout de suite, maintenant, immédiatement. Mais non, en réalité il n'en avait pas la finesse. RHAAAAAA !
Quelques minutes passèrent en sautillant gaiement sous les yeux des protagonistes, offrant gracieusement l'opportunité au second de reprendre ses esprits.
Puis.
« Mais dites moi, ô Pouf pouf d'entre tous, que puis-je faire pour vous ? Je veux dire, l'honneur de vous recevoir en ma modeste demeure est si grand que je ne saurais comment vous exprimer mon immense gratitude.
- J'ai un défi pour toi. Inclus-moi dans un titre.
- Mais enfin… Vous en êtes sûr ? Votre choix est-il réellement arrêté ? Vous ne souhaiteriez pas y réfléchir à deux fois ?
- Respectivement oui, oui et non.
- Dans ce cas c'est avec plaisir que je satisferai à votre demande, majestueux Pouf pouf ! »
Ainsi se termina la discussion (à peu près, en tablant sur une marge d'erreur d'une dizaine de répliques).

L'autre m'a contacté, et m'a chargé de cette mission ô combien difficile et ambitieuse. Par amitié et par respect pour lui, je n'ai pu faire autrement que d'accepter son offre. Voilà pourquoi le titre.
Mais décidant d'ajouter une petite touche supplémentaire à ce concept, j'ai fait de l'inclusion une totalité, d'où l'absence de tout autre terme dans le titre.
Vous le constaterez et le confirmerez, le dialogue précédent me dédouane totalement de toute erreur de goût quand à la crasseuse patte personnelle appliquée sur un mythe prétendument intouchable (c'pas moi c'est lui !), en même temps qu'il me permet - à nouveau - de prendre à prétexte deux mots pour en faire toute une platée d'autres. Comprenez qu'on ne pouvait pas décemment laisser passer une occasion pareille.

Tout ceci était bien évidemment dissimulé sous le voile facétieux de la private joke géante adressée aux progesianistes de tout poil. Qu'on se le dise.


Et puis, une fois n'est pas coutume (et quand bien même ce le serait il ne faut pas en vouloir à la coutume), faisons court.

Quoique en vertu d'un esprit de contradiction qui tient à dire son mot en toutes circonstances on puisse choisir d'agrémenter cet article d'un addendum affilié aux quatrième et dixième arts (le beau bébé) (intervention parenthésique inutile : la prochaine fois tu t'abstiendras), incarné sous la forme bleutée habituelle au CDCU.

Parce que je suis profondément fan de ce type et de la sagesse qu'il sue à cent toises : lui qui parle (ce petit bleu là est facultatif, je précise : c'est juste pour goûter le personnage).
Et parce qu'il y a des légendes vivantes et chantantes : voilà (cette chanson a une histoire, et même une histoire cinématographique (qui d'ailleurs vaut son pesant de détour)).

5 commentaires:

  1. Charles (Aznavour) disait vouloir parler à sa Daisy (Désirable) dans la langue de Shakespeare, mais ca n'est sûrement pas une raison pour commettre une telle hérésie !
    Aznavour en anglais, on aura tout vu.
    Bon article, au demeurant.

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  2. Lui est moins chauviniste, en tout cas =')

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  3. On ne va pas s'engager dans une joute verbale à chaque article. C'est pas très intéressant.

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  4. Je ne vois pas du tout de quoi tu parles.

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