dimanche 20 juin 2010

Ceci n'est pas un article


D'autre part, ce n'est effectivement pas un article, simplement la mise en ligne d'une chose musicale (res musica). Du piano, seul, à nouveau, ce qui restreint dommagement le public.
Mais il faut dire que c'est BB (ni King, ni Bardot, ni Base Barbaras (rapport à Bob et Bobette, une BD qui… 'fin bon…)).


C'était un samedi 30 janvier, salle Grzymala à Nantes…

Berezovsky, on ne le répètera jamais assez, est la validité empirique du concept de Nietzsche. Le violon avait son diable (Paganini), il faut bien qu'il y en ait un pour le piano aussi. Je vote Berezovsky (et milite, discrètement).

Au programme de cette petite sauterie : Sonate en si mineur de Liszt, Mephisto-valse du même individu et valse No.5 Op.42 de Chopin. Cette fois-ci, pas de présentation de ces œuvres, de leurs compositeurs et de l'interprète, d'une part en raison de.

Supplémentairement parlant, il y a dans cet objet musical une surprise de taille, sans laquelle je n'aurais peut-être pas pu placer « diable » (conséquente, la taille).
(Sans oublier un petit peu d'étude d'exécution transcendante lizstéenne et de Sviatoslav Richter, pour le goût.)

En plus, la présentatrice est bien.

9 commentaires:

  1. Ah ouais tu le met carrément au niveau de Paganini ?

    Bon remarque je l'ai jamais entendu jouer le Kegabab, enfin le Paganini, mais c'est un peu une légende quand même :p

    Bon ok Boris y gère, mais quand même, il est même pas encore mort quoi ^_^

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  2. « Kegabab » : c'est beau xD

    Très juste comme remarque. Pour l'instant, on peut l'inscrire sur la liste des potentielles légendes à venir, c'est toujours ça.

    (Mais si tu as effectivement écouté ceci, tu sais à quel point il gère.)

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  3. PS : D'autant plus que c'est pas la première fois =')

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  4. J'espere en tout cas qu'il joue comme ca à toutes ses prestations, parce que j'avoue qu'il assure grave :')

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  5. Mais n'empêche je sais pas comment il fait, moi j'ai jamais pété de corde dans ma vie >< (bon je joue ptetre légèrement moins énergiquement aussi ...)

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  6. Personne ne fait ça depuis la mort du piano-forte, sauf lui (presque)^^

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  7. Il assure sur tous les plans, la technique n'est pas très intéressante à commenter, mais la musicalité, c'est audacieux, personnel, envolé, relevé, doux, surprenant, nuancé.
    Moi qui n'y croyais plus.

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  8. Que d'emphase =)

    En passant, histoire de faire genre anecdote : vous voyez Sviatoslav Richter, ce monsieur qui joue les feux follets à la fin de la présente émission, et qui ressemblait pas mal à Berezovsky dans le concept "barbare avec finesse" ? Eh bien il jouait aussi la sonate en si mineur. Sauf que lui avait l'habitude de faire ses concerts avec pour éclairage une simple loupiote au-dessus de son piano. Et pour ce morceau notamment, quand la salle était plongée dans le noir, il attendait. Il attendait une trentaine de secondes, histoire que le public se demande ce qui se passait. Et quand il sentait que la tension était à son paroxysme, que les gens ne savaient plus que penser, il jouait ce sol grave.
    Aaaaaah, ça devait être beau aussi…

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  9. Merci. C'est vrai que c'était important. Hein.
    Non, je me moque, je ne sais même pas faire la désintéressée.
    Mais maintenant que tu nous as dit l'astuce, si nous en venions à l'entendre, nous ne serions point surpris, ce qui serait dommage. Donc, j'oublie instantanément le coup de la loupiote.

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