mardi 4 janvier 2011

Forte envie de

Salut à toi, chemin de plumes.
Salut à toi, assassin kurde.
Salut à toi, bouffeur de pommes.
Salut à toi, l'enfant des pluies.


(Blague :)

Ça se passe dans les bureaux de recrutement de la CIA. Après toute une batterie de tests, il ne reste plus que trois candidats, qui doivent être soumis à une dernière épreuve. Le recruteur leur explique le principe : « Voici un pistolet chargé, il n'y a qu'une balle. Derrière cette porte, il y a une petite salle. À l'intérieur se trouvera votre femme : tuez-la, c'est votre seule chance d'entrer chez nous. »
Et sans attendre il met le pistolet dans les mains du premier candidat, qui se met à pâlir. Mais qui entre dans la salle quand même. On attend, quelques secondes, et puis il ressort à moitié effondré : « j'peux pas, j'y arrive pas… », et s'en va. Peu de temps après, le second respire un bon coup et entre, avec un peu plus d'assurance ; il ressort dans le même état, blême. C'est au tour du troisième, qui y va avec calme. Peu après, le coup de feu retentit. Mais s'ensuit un bordel pas possible à l'intérieur, qui dure un moment ; puis le silence. Le type ressort, essoufflé, et annonce : « désolé, vraiment, mais le flingue était chargé à blanc, j'ai dû la finir à coups de chaise ».


C'est suffisant en tant qu'article ? Oui ? Non ? Peut-être ?
Il faut se décider, vite. Ça suffit ? ou pas ? Cela est-il suffisant, satisfaisant ? Allez, un choix, qu'importe lequel. Fais du pile ou face, du hasard. Colle un morceau de hasard dans ta vie, n'aie pas peur.

Pile.

Voilà, le hasard détermina : ça suffit. Ça suffit, et en même temps pas. Paradoxalement, pas d'incompatibilité là-dedans. Théoriquement ça suffit. Mais la théorie du suffisant est parasitée par la définition du suffisant. Est-il suffisant de déterminer arbitrairement un absolu du suffisant ? Ou faut-il laisser fluctuer la définition des sommets aux abîmes ? Définissons l'absolu du suffisant maintenant, étalonné sur le minimum vital. Vital : le rien est déjà vital, une lettre est déjà vitale. Absolufier le suffisant, c'est placer la barre au niveau du presque rien, au niveau de la marque du germe à partir du rien. Au-delà, c'est suffisant. Soit, c'est fait. Absolufié. Laisser fluctuer eût été l'anarchie. Un tel absolufiage, c'est le chaos. Votez chaos.

Aquatiquement vôtre.

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